Contrôle technique des deux-roues : on en sommes nous ?

Depuis 1992, le contrôle technique est obligatoire pour les voitures. Les deux-roues ont toujours échappé à cette règle jusqu’à ce que la question revienne !

Un sujet responsable de polémiques et vagues de manifestations en France. On vous aide à y voir plus clair !

Pourquoi contrôler les deux-roues ?

Au même titre que les voitures, contrôler les deux-roues aurait pour objectif de garantir une meilleure sécurité et donc d’éviter de nombreux accidents. Ensuite pour des raisons environnementales, pour limiter la pollution atmosphérique et la pollution sonore.

Sera-t-il obligatoire de faire contrôler son deux-roues ?

Depuis le 3 avril 2014, le droit européen impose aux États membres de mettre en place un contrôle technique périodique des véhicules à moteur de deux, trois ou quatre roues de cylindrée supérieure à 125 cm3. Cette directive devait rentrer en vigueur début 2021, mais a été repoussée à plusieurs reprises.

Après ces rebondissements, le gouvernement étudiait la perspective d’un contrôle technique plus léger par rapport à celui des voitures. Avec un contrôle uniquement visuel et une mise en place progressive en fonction de l’ancienneté du véhicule. Mais aussi un rythme d’inspection plus lent, qui interviendrait à partir de la 5ᵉ année, puis tous les 3 ans.

Ce contrôle technique devrait coûter entre 50 et 70 euros. Le budget des motards grimpe ! Seulement une catégorie échappe à la règle : les véhicules de moins de 125 cm cube.

Pour l’instant, il n’est toujours pas obligé de faire contrôler son deux-roues, même si l’État est supposé se soumettre à la règle du droit européen.

Les motards, un public qui ne se laisse pas faire

De nombreuses manifestations contre l’instauration du contrôle technique obligatoire ont vu le jour dans toute la France. Les motards sont en colère et le font savoir.

Le mécontentement se porte sur plusieurs raisons, notamment l’intérêt de ces contrôles qui est remis en cause, mais aussi pour le coût supplémentaire qu’il engendre.

En effet, les études montrent que 0,7 % des accidents de moto sont dus à un mauvais entretient.

Cela ne semble pour certains ne pas être la priorité. Cette contrainte serait difficile à respecter pour la plupart, mais défendue par d’autres comme l’association Ras-le-scoot qui lutte pour réduire les nuisances des deux-roues motorisés.

L’équipe Gare ta Bécane garde un œil sur la situation !